L’utilisation et le
fonctionnement de la phytothérapie
Il est donc devenu nécessaire de
pratiquer la culture de plantes médicinales. Cette culture doit impérativement
obéir à des règles draconiennes :
-choix
précis de l’espèce botanique la plus riche en principes actifs.
-choix
strict de la région de culture aux sols et climat les plus adaptés au
développements optimum de chaque plante.
-sélection
au sein de cette région des terrains exempts de toute pollution.
-nécessité
d’une parfaite maîtrise de la culture, afin de garantir l’absence de tout
élément étranger. Ce qui sous-entend une formation des agriculteurs aux
techniques de culture biologique des plantes médicinales.
-nécessité
de contrôles des le stade de la culture.
Une fois la récolte effectuée, la conservation
doit être adaptée à chacune des plantes médicinales, afin de préserver toute
activité de la plante. Les plantes sont analysées selon des procédés
modernes :
-vérification de la teneur en
principes actifs.
-recherche de l’absence de
pesticides.
Tout
risque de falsification ou de contamination est écarté.
Il
existe deux types de phytothérapie :
-Une
pratique traditionnelle parfois très ancienne basée sur l’utilisation de plantes
selon les vertus découvertes empiriquement. Selon l’OMS, cette
phytothérapie est considérée comme une médecine traditionnelle et encore
massivement employée dans certains pays dont les pays en voie de développement.
C’est une médecine parallèle du fait de l’absence de l’étude clinique.
-Une
pratique basée sur les avances scientifiques et la recherche des principes actifs
des plantes. Cette phytothérapie est assimilée aux médicaments et selon les
pays suivants les mêmes réglementations.